En effet, , l’ensemble des nouveaux collaborateurs recrutés en 2019 dont une proportion importante de femmes recevront leur 1ère augmentation en 2020.

Ce contexte particulier influence fortement le calcul de l’indicateur 2 (écart de taux d’augmentations individuelles) et laisse apparaître un déficit d’augmentation en défaveur des femmes, alors même que la politique de l’entreprise repose sur le principe d’équité, valeur fondamentale de Toyota.

L’index de l’égalité femmes-hommes est obtenu via 5 indicateurs
- Ecart de rémunération entre les femmes et les hommes = 38 points (39 points en 2018)
- Ecart de taux d’augmentations individuelles entre les femmes et les hommes = 5 points (20/20 en 2018)
- Ecart de promotions entre les femmes et les hommes = 15 points
- % des salariés ayant bénéficié d’une augmentation dans l’année de retour de congé maternité = 15 points
- Nombre de salariés du sexe sous représenté parmi les 10 plus hautes rémunérations = 5 points

Si Toyota n’avait pas procédé à un recrutement massif, son index aurait été de 93 et non de 78. Il est évidemment regrettable que le calcul de l’Index pénalise l’image d’une entreprise en développement, qui recrute fortement, et à fortiori des femmes. La Loi ne permet pas en effet un calcul l’Index sur une période plus large afin de lisser les effets liés aux variations fortes des effectifs.